Sukiyaki
Sukiyaki
- Le sukiyaki, une recette de bœuf très gourmande
- Le mode de préparation traditionnel du sukiyaki
- L’art de déguster un sukiyaki
- Découvrez également
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Cuisine La cuisine japonaise
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Base Viande
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Type de plat Plat principal
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Pour qui ? Ceux qui aiment la viande
Le sukiyaki, une recette de bœuf très gourmande
Dans l’histoire culinaire japonaise, la consommation de la viande de mammifère n’est pas possible pendant longtemps. Il est même considéré comme impur de manger de la viande pendant toute la période d’Edo (entre 1600 et 1868). Seuls l’empereur, le shogun et les seigneurs féodaux ont accès alors au bœuf de Kobe. L’ouverture du port de Yokohama aux étrangers en 1859 est une véritable révolution gourmande. Les Japonais commencent alors à découvrir la viande de bœuf et ses multiples modes de préparation. Ils en font même un motif de fierté nationale. Ils développent alors l’élevage à plus grande échelle du bœuf de Kobe. Celui-ci se démocratise et est même considéré de nos jours comme la meilleure viande bovine du monde. Sa texture d’une extrême tendreté et très persillée en fait la base rêvée pour un sukiyaki parfait.
Le mode de préparation traditionnel du sukiyaki
L’origine du nom sukiyaki vient d’une coutume des paysannes et paysans de la période d’Edo. Lorsqu’ils avaient faim, ils grillaient « yaki » du poisson, sur les dents de leur charrue « suki ». Une autre explication vient du fait que la viande est finement tranchée « sukimi ». Quelle que soit l’interprétation, ce plat est aujourd’hui mondialement connu. Sukiyaki a même été le titre d’une chanson au succès énorme aux États-Unis. Des variantes de ce plat existent. Cuisiné avec du poisson, c’est du uosuki, ou avec du poulet du torisuki. Le sukiyake est un plat de type appelé « nabe ». Les ingrédients sont déposés crus sur la table et cuits par chacun dans une sorte de bouillon. Cette ressemblance avec les fondues occidentales explique ce surnom de fondue japonaise. C’est aujourd’hui l’un des plats préférés des Japonais lors des grandes occasions.
L’art de déguster un sukiyaki
Le code de dégustation d’un bon sukiyaki est très précis. La viande de bœuf doit être finement tranchée et bien persillée. Des légumes de toutes sortes sont préparés et déposés crus sur la table. Les shiitakes, enokitakes, choux chinois, poireaux émincés traditionnels font partie des incontournables. Le tofu, les shungihu (des chrysanthèmes comestibles), des nouilles shirataki sont également du festin. Dans le même temps, un œuf est battu et versé dans des coupes individuellement. Un mélange de sauce soya, saké, sucre et algues émiettées est préparé pour parfumer les aliments. La viande est saisie dans un grand plat, trempée dans l’œuf et mangée. Les légumes sont aussi cuits dans la casserole et dégustés. Ce plat est traditionnellement accompagné de riz blanc nature. Comprenant 165 calories pour 100 grammes, ce plat est généralement servi pour une tablée de six à huit convives. Très festif, il représente un moment de plaisir à renouveler très souvent.
Découvrez également
Après un sukiyaki très copieux, un repas raffiné se termine par un dorayaki traditionnel ou un mochi très gourmand.
