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Banh canh

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Banh canh

Le banh canh est servi partout au Vietnam. Sa recette est basée sur des nouilles faites avec du tapioca et du riz. Chaque région possède sa propre soupe. Elle contient de la viande, du crabe ou du poisson et est parfumée d’herbes aromatiques.

Le banh canh, une soupe complète et traditionnelle

Sous le terme de banh canh, se cache une soupe. Canh veut dire « soupe ». Banh signifie « gâteau ». Il serait plus explicite de dire que ce mot fait référence aux préparations à base de farine. Dans le cas du banh canh, il renvoie au bloc de pâte de tapioca et de riz avant que les nouilles soient découpées. Le bouillon est préparé avec des crevettes, des calmars, des condiments divers et du nuoc-mâm. La cuisinière ou le cuisinier y ajoute ensuite du crabe, du poisson ou de la viande. En Europe, cette soupe est en général proposée avec du poulet. Les nouilles sont cuites dans ce bouillon très goûteux. Le banh canh est prêt lorsque les herbes aromatiques ciselées sont déposées. Elles révèlent leur parfum au contact de la chaleur excitant l’appétit de toutes et tous. Un trait de citron apporte la petite note acidulé

Le banh canh, un plat populaire et basique

Au Vietnam, le banh canh est vendu par les kiosques de rue. Il se consomme à toute heure, déjeuner compris. Plat complet, il est assez nourrissant pour attaquer une journée de labeur. Le soir, il est réconfortant, notamment par temps froid. Traditionnellement, les nouilles, éléments essentiels de ce potage, sont faites sur place. Leur succès est dû à leur texture élastique et fondante. Aujourd’hui, les pâtes japonaises udon, à base de blé, les remplacent souvent. Elles sont d’ailleurs appréciées par les gens vietnamiens eux-mêmes. Dans le sud du pays, la soupe est particulièrement épaisse et préparée avec du crabe. La douceur de la chair de ce dernier, la tendreté des nouilles et la sauce de poisson salée satisfont les fans. En effet, un plat réussi réunit différentes qualités selon un principe bien établi.

La cuisine vietnamienne, respectueuse d’un principe de vie

Dans la gastronomie vietnamienne, chaque plat est pensé de façon à respecter le principe des cinq éléments ainsi que l’équilibre du yin et du yang. Il faut être initié pour bien le comprendre et l’appliquer. Il s’agit de nourrir le corps de façon à ce qu’il garde son équilibre intérieur. La bonne santé en dépend. Ainsi, il existe des aliments dits chauds comme le gingembre, les épices, certaines viandes. Ils compensent les mets de nature froide comme les légumes, le crabe et d’autres produits animaux. Le riz fait partie des aliments neutres. C’est ainsi qu’il est à la base de la cuisine vietnamienne. Le banh canh, servi au déjeuner, accompagne aussi les repas de l’après-midi ou du soir. Pour suivre la tradition, l’idéal est de choisir différents plats dans lesquels chacun pourra piocher. La bonne composition comporte du riz, de la viande, du poisson ou des fruits de mer. Un ou deux plats de légumes sont essentiels également.

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Après une soupe réconfortante, une salade rafraîchissante et des douceurs sont les bienvenus. Complète-la avec un bun thit nuong, cette salade légère aux vermicelles et bœuf grillé. Termine ton repas avec le che chuoi, un dessert à base de bananes et lait de coco.

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